Megalopolis




 
Réalisateur :
  Francis FORD COPPOLA
Acteurs :
  Adam Driver, Giancarlo Esposito, Nathalie Emmanuel, ...
     
Genre :
  Drame, Science Fiction
Durée :
  2 h 18
Date de sortie :
  25/09/2024
Titre original :
  Megalopolis
   
Note "critique" :
  0,00
 Classement 2024
  95 / 96 

Résumé :
.O

xx
.O.
Megalopolis est une épopée romaine dans une Amérique moderne imaginaire en pleine décadence. La ville de New Rome doit absolument changer, ce qui crée un conflit majeur entre César Catilina, artiste de génie ayant le pouvoir d’arrêter le temps, et le maire archi-conservateur Franklyn Cicero. Le premier rêve d’un avenir utopique idéal alors que le second reste très attaché à un statu quo régressif protecteur de la cupidité, des privilèges et des milices privées. La fille du maire et jet-setteuse Julia Cicero, amoureuse de César Catilina, est tiraillée entre les deux hommes et devra découvrir ce qui lui semble le meilleur pour l’avenir de l’humanité.
.O.

Xavier
0

.O.
12/10/2024
Projeté au festival de Cannes (d’où il est revenu bredouille), annoncé partout comme le film « testament » d’un des plus grands réalisateurs hollywoodien qui a dû risquer toutes ses économies pour financer ce long métrage, « Megalopolis » était annoncé depuis longtemps. Son casting avait de quoi me refroidir puisque je n’ai pas souvenir d’un film dans lequel j’ai apprécié Adam Driver mais je suis joueur et la carte illimitée est censée limiter la déception (où en tout cas ne pas renforcer le côté déceptif quand la place à l’UGC des halles dépasse les 15 euros ! ).

Enfin, nous y allons avec Marianne à une séance de 12h qui confirme que le film ne fait pas recette (136 000 entrées pour sa première semaine, moitié moins pour la suivante et encore moitié moins pour la troisième) alors que cela fait plus de 13 ans qu’il n’avait rien proposé.

Ne nous arrêtons pas à ces premières considérations et laissons aux 2h18 l’occasion de nous montrer la « vision » du bonhomme. Une voix off pompeuse, des cartons dans le style du cinéma muet qui nous annoncent que nous allons voir une fable et une histoire qui brasse un nombre important de personnages qui seront tous moins fouillés les uns que les autres.

Le scénario part dans tous les sens, appelant « new Rome » un NY de pacotille, s’inspirant des histoires des Dieux grecs dans ce qu’ils ont de moins intéressant et déroulant des rôles féminins qui semblent ancrés dans les années 1980 tant les pauvres n’ont que peu de choses à se mettre sous la dent pour exister.

Les hommes font les beaux parleurs et se battent mais on ne sent aucun souffle dans ce fatras qui essaye de parler de matériaux extraordinaires (le fameux Megalon) sans en montrer grand-chose, qui essaye d’opposer deux visions de la ville et de l’humanité sans donner de poids à l’un ou l’autre des camps, qui parle des télévisions et de l’image mais n’en fait rien et qui se termine avec un arc et des flèches qui donnent l’impression que le numéro le plus polémique de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 trouve ici son prolongement.

Non, vraiment, je ne devais pas être la cible de ce film qui n’est ni beau, ni bon et qui a réussi à me laisser tellement hermétique que c’est le dos complètement bloqué que je suis ressorti de la salle. À part cela, je cherche encore ce qui m’a plu dans le film et si la bande-annonce avait quelques jolis plans, le temps s’arrête quasiment « pour rien » et donne l’impression d’être une astuce posée là au milieu de mille et une choses.

La direction des acteurs laisse franchement à désirer (à tel point que Shia LaBeouf ressemble parfois à Michael Youn dans le film) et nombreux sont ceux à se demander ce qu’ils font là à débiter des dialogues bien faiblards.

Premier film à 0 de cette année ? Très certainement et il y a peu de chance qu’avec le temps mon estime pour lui ne remonte. Un sérieux candidat au "Pire 3" de 2024 dans quelques mois...
.O.

Première :
¤ ¤
.O.
Le démiurge s’est donné pour mission de repousser les limites de la forme au cinéma, mais ses expérimentations visuelles et narratives ne parviennent jamais à masquer un propos d’une naïveté confondante, opposant l’imagination des artistes à la tiédeur d’hommes incapables de rêver assez grand pour sauver l’humanité. Un discours manichéen rabâché ad nauseam, qui entraîne le film vers sa propre chute.
.O.


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